Le 12 décembre dernier, des représentants de la plupart des organismes membres de la Table de concertation francophone couvrant le territoire de la région de Waterloo, du comté de Wellington et de la ville de Guelph se sont rassemblés pour leur dernière réunion de l’année 2017. Le principal point à l’ordre du jour était de travailler à la rédaction du plan opérationnel mais d’autres sujets se sont ajoutés.
Julie Léger, coordonnatrice des projets et du développement à l’ACFO Régionale Hamilton, et Gabrielle Laurin, agente de liaison communautaire au Conseil scolaire Viamonde, sont coprésidentes de cette table qui en est encore à se mettre sur pied. Les communautés qui la composent sont constituées d’un petit nombre d’organismes dont neuf étaient représentés à la réunion.
Parmi ceux-ci, le Réseau Franco Guelph avait pour porte-parole Dominique O’Rourke qui a dressé le portrait de cette association naissante. Jusqu’ici, les activités ont obtenu du succès et d’autres projets sont en voie de se concrétiser, telle une consultation communautaire en janvier portant sur la structure que l’organisme devrait adopter et ce qui motiverait les francophones à participer à ses programmes.
Du côté de l’ACFO, Mme Léger a annoncé la participation prochaine de l’organisme à la campagne Bonjour/Welcome et la venue de la ministre des Affaires francophones Marie-France Lalonde au dîner-conférence du RDIF en janvier. Nabila Sissaoui, agente de projet au Réseau de soutien à l’immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, a quant à elle mentionné que le gouvernement fédéral a tenu, au début du mois de décembre, une consultation sur l’immigration francophone. Le gouvernement provincial entend pour sa part attirer des immigrants en assurant une présence en Algérie et au Maroc dès mars.
Christine Gilles, coordonnatrice des services francophones et multiculturels à l’Association canadienne pour la santé mentale, a fait état du contenu en français se trouvant sur le site web de l’antenne Waterloo-Wellington-Dufferin de l’organisme. Mireille Coulombe-Anifowose, agente de liaison communautaire à Élargir l’espace francophone (EEF), a évoqué en quelques exemples comment cet organisme a pour mandat d’établir des liens entre le milieu scolaire et les autres secteurs d’activités francophones.
L’Association des francophones de Kitchener-Waterloo (AFKW) était représentée par sa présidente, Suzette Hafner, et sa coordonnatrice, Margaux Court. Elles ont évoqué successivement le succès d’un récent spectacle de Noël, le problème de perception des anglophones quant à la campagne Bonjour/Welcome et la recherche de financement pour un éventuel festival du film.
La Table de concertation s’est longuement penchée, au cours de cette réunion, sur son fonctionnement. Le plan opérationnel sur lequel ont planché les participantes n’en est pour l’instant qu’à la première phase qui est d’assurer la plus grande inclusion possible. Les deux phases qui suivront consisteront à renforcer la vitalité de la communauté par le biais de l’engagement communautaire et, ensuite, d’augmenter la visibilité de la Table et de la francophonie locale. Tout devra être finalisé à la fin du printemps alors qu’un lancement officiel fera connaître la Table tant aux francophones qu’aux anglophones.
Jeter les bases du fonctionnement de l’association a été au coeur des échanges. Il a ainsi été établi que la Table tiendrait ses réunions de septembre à juin, que les coprésidents seraient choisis annuellement, que les entrepreneurs francophones pourront devenir membres, que le consensus sera de mise pour prendre des décisions, etc.
Afin d’assurer un suivi des dossiers, EEF et l’AFKW feront une demande de financement à la Fondation Trillium pour embaucher quelqu’un qui puisse assurer une permanence à la Table. En 2018, le regroupement des organismes francophones de Waterloo, Wellington et Guelph prendra donc son envol avec à son bord des gens bien décidés à en faire un acteur incontournable de la vie en français dans cette région.
PHOTO : Les représentants d’organisme en ont profité pour faire le point sur leurs activités.