Que ce soit sur le plan économique, social, éducatif ou culturel, Solidarité des femmes et familles immigrantes francophones du Niagara/Hamilton (Sofifran) est très active dans la Péninsule. L’assemblée générale annuelle (AGA), qui s’est déroulée à l’hôtel de ville de Welland le dimanche 25 juin, a permis de revenir sur les moments forts de l’année et de faire un point sur l’état d’avancement des projets en cours et à venir.
Organisateur de deux festivals – Festiv’ébène en hiver, Les Lucioles en été – et partenaire de nombreux événements culturels comme la Journée de la jeune fille, le festival Folk’art ou encore la Journée internationale de la femme, Sofifran a également soutenu plusieurs initiatives comme la parution d’une bande dessinée sensibilisant sur la violence et le harcèlement. « Notre volonté est de poursuivre et de développer notre appui à de telles manifestations qui font progresser les droits et le bien-être des femmes », a expliqué la directrice générale, Fété Kimpiobi.
Elle a aussi souligné l’importance des activités régulières comme les rencontres entre femmes, la cueillette de légumes, les cafés littéraires et les visites aux nouveaux arrivants qui maintiennent et développent les liens communautaires.
« Nous allons continuer ces rendez-vous et essayer d’en redynamiser d’autres comme la fête des mères, moins populaire qu’auparavant, ou encore la cuisine communautaire chez l’habitant, avec de petits groupes, la difficulté étant de trouver des hôtes qui nous accueillent chez eux. »
Moins connue et tout aussi importante, la dimension économique fait partie des priorités de Sofifran. Depuis l’année dernière, l’organisme communautaire aide les femmes à mieux gérer leurs finances et à prendre les bonnes décisions grâce à la mise en place de séances d’information en partenariat avec la Caisse populaire Welland. Dispensées par groupe de dix, elles seront reconduites à la rentrée, complétées par un atelier de littératie financière sur le budget, l’emprunt ou encore les subventions.
Sofifran compte également mieux accompagner les jeunes entrepreneurs. « Il existe beaucoup de possibilités pour monter son entreprise mais ça ne se fait pas tout seul, du jour au lendemain. Il faut bien définir ce que l’on veut faire et rentrer dans cadre précis pour bénéficier de programmes offerts par les organismes », prévient Mme Kimpiobi.
Alors que le rapport financier a été adopté, la présentation du rapport d’activités a été l’occasion de souligner plusieurs autres nouveautés prévues à la rentrée comme l’apprentissage du permis conduire et les subtilités de l’examen théorique, ou encore le lancement de Ferveur des âges. Ce programme intergénérationnel et bilingue, qui associe franco-ontariens, autochtones et immigrants francophones, devrait aboutir sur un film documentaire, dans le cadre du 150e anniversaire du Canada.
Sans attendre la rentrée, place aux activités estivales avec, pour les enfants, le club de lecture et la journée à la plage, mais aussi, le festival Péninsule littéraire qui apporte, chaque mois de juillet, son lot de rencontres stimulantes avec les auteurs venus de tout l’Ontario.
Photo : la directrice Fété Kimpiobi a présenté plusieurs projets lors de l’assemblée générale annuelle.