Le vendredi 25 janvier, à Cambridge, le personnel de l’Entité 2 a participé à une foire sur les services de santé qui s’est tenue au Fairview Mennonite Home, une résidence pour aînés. La plupart des exposants s’adressaient plus spécifiquement aux personnes âgées en présentant des services et produits liés aux problèmes d’audition, à la perte d’autonomie, au diabète, au cancer de la prostate, etc. Quant à l’Entité 2, sa présence avait pour but d’informer les aînés francophones de la région de Waterloo-Wellington des services de santé qui leurs sont destinés et pour connaître leurs besoins en matière de soins de longue durée.

Bien des changements ont cours à ce chapitre comme l’a rappelé Annie Boucher, agente de planification, qui a fait remarquer la croissance majeure des services en français dans la région depuis l’été dernier. Qui plus est, l’accroissement du nombre de places en soins de longue durée constituait une des promesses des progressistes-conservateurs lors de la dernière campagne électorale provinciale et les francophones, sur cette question, pourraient réussir à tirer leur épingle du jeu.

Mais avant de passer à la consultation, la vingtaine d’aînés présents ont écouté quelques brèves présentations sur les organismes et institutions offrant des services francophones. Isabelle Rostagni, coordonnatrice des services en français au Réseau local d’intégration des services de santé de Waterloo Wellington, a ainsi résumé le mandat de son employeur. Outre d’assurer le financement et la planification des 73 fournisseurs de services de santé de son territoire, l’organisme s’acquitte de sa mission en prenant en compte la population dans sa diversité sociale, générationnelle et culturelle.

Mme Rostagni a également mentionné qu’il y a présentement 17 francophones sur la liste d’attente pour les soins de longue durée dans Waterloo-Wellington et a fait la distinction entre les maisons offrant ces soins et les résidences pour retraités.

Gisèle Hauser, navigatrice bilingue des services de soins à la Société Alzheimer Waterloo Wellington, a ensuite pris la parole pour dresser le portrait de ses fonctions. La Société Alzheimer a pour mandat d’améliorer l’accès aux soins pour les gens atteints de cette condition et de faciliter la tâche aux proches qui les entourent.

Mme Hauser a expliqué que les services de santé sont généralement mal connus parce que la majorité de la population, étant en bonne santé, n’en a pas besoin, ce qui fait en sorte que la plupart des gens se trouvent pris au dépourvu lorsqu’une crise survient. À titre de navigatrice, son rôle est d’épauler ceux qui font face à la maladie d’Alzheimer, comme patient ou membre de l’entourage du patient, en les orientant vers les ressources appropriées à leur cas et en les aidant à composer avec les changements dans leur vie de tous les jours. En effet, cette maladie a des conséquences sur de multiples facettes du quotidien, en termes de logistique ou autres, et des conseils à ce propos sont toujours les bienvenus.

Jessica Savoie-Hvorup, travailleuse de soutien à la Ville de Cambridge, fut la dernière des trois présentatrices à s’adresser à l’assistance pour parler du programme de jour pour adultes offert par la municipalité. Ce programme comporte un volet francophone et ne s’adresse pas uniquement aux aînés : c’est l’état de santé qui est considéré pour l’admission. Les participants ont l’occasion de s’adonner, deux fois par semaine, à des activités physiques et socioculturelles. Un repas est inclus et, dans certains cas, le transport est aussi offert.

Mme Savoie-Hvorup anime les activités en français et peut également, pendant quelques semaines, rencontrer les gens à domicile pour les introduire au programme par le biais d’activités. Pour plus de renseignements, il suffit de la contacter au 519 740-4681, poste 4737, ou par courriel à FrenchServices@cambridge.ca.

La consultation (la première d’une série) sur les foyers de soins de longue durée a ensuite pris le relais des présentations. L’Entité 2 voulait, par cette initiative, jeter les bases de l’éventuel établissement d’un nombre de lits réservés aux francophones. Après avoir fait la distinction entre les soins de longue durée, les soins à domicile et en milieu communautaire et les maisons de retraite, l’organisme a invité les participants à partager leurs préoccupations, réflexions et priorités.

PHOTO: Une vingtaine d’aînés ont participé à la consultation.