Le 23 septembre dernier, la Clinique juridique communautaire de Hamilton conviait la population à se joindre à elle pour souligner son cinquième anniversaire. C’est en deux volets que ce rassemblement s’est déroulé, d’abord par une rencontre aussi informative que conviviale, puis par l’assemblée générale annuelle.

Les premiers services juridiques communautaires ont vu le jour à Hamilton dès la fin des années 1970, mais ce n’est qu’en 2010 qu’ils ont été regroupés sous une même enseigne. Cette fusion s’est avérée un grand succès à maints égards et c’est ainsi qu’employés, administrateurs, partenaires et membres de la communauté se sont retrouvés pour échanger et partager leur appréciation de l’organisme et la vision qu’ils en ont pour l’avenir. 

Après que tous se soient servi un morceau de gâteau, la présidente, Sandi Bell, a souhaité la bienvenue aux participants et remercié l’équipe qui l’entoure dans l’exercice de ses fonctions. Puisque la Clinique a développé des services consacrés aux Première nations, c’est avec une prière d’inspiration amérindienne dite par Yvonne Maracle que la rencontre a débuté.

Une courte vidéo aux accents festifs a ensuite exposé à l’assistance l’évolution de l’organisme depuis sa fondation. Rappelons que c’est en janvier 2011 qu’étaient officiellement lancés les services de langue française. C’est ensuite à quelques intervenants que le micro fut cédé, à commencer par Coreen Lapointe qui, en tant que chef des services en français à Aide juridique Ontario, a souvent eu à collaborer de près avec la Clinique. Mme Lapointe a souligné que la population francophone de Hamilton connaît une forte croissance depuis quelques années et que c’est pour répondre à cette réalité que s’est imposée la nécessité de lui offrir de l’aide juridique qui lui soit facilement accessible.

Après que l’assemblée ait été invitée à participer à une brève danse amérindienne, la présidente et ses collaborateurs ont illustré le vécu et le futur de l’organisme en faisant une analogie avec un arbre. Se distinguant par sa croissance, sa solidité, son adaptation à son environnement, etc., la Clinique juridique communautaire souhaite désormais croître jusqu’à rejoindre les plus marginaux, les minorités, les gens défavorisés, etc. Pour ce faire, elle compte sur de nombreux partenariats qui ont été établis et d’autres à venir.

L’ensemble des nombreux participants à la rencontre ont par la suite été invités à répondre à une question : comment la Clinique devrait-elle collaborer avec la communauté pour aller de l’avant? Des groupes ont alors été formés, chacun sous la supervision d’un ou deux animateurs. Les francophones ont été conviés à se joindre à Mélissa Loïzou, avocate à l’emploi de la Clinique, et Claudette Mikelsons, membre du conseil d’administration. Les réponses étaient écrites sur de petits bouts de papier en forme de feuilles qui, en guise de symbole, ont ensuite été collés sur un support décoratif reproduisant les contours d’un arbre.

Sandi Bell a conclu la rencontre par un hommage à Hugh Tye, directeur général de l’organisme, pour ses 25 ans au service de l’aide juridique à Hamilton. L’assemblée a ensuite été invitée à se servir au buffet. Le repas terminé, les membres de la Clinique juridique communautaire de Hamilton ont participé aux délibérations de l’assemblée générale annuelle. Ainsi se sont conclues ces quelques heures d’échange et de réflexion qui ont permis à tous de découvrir les différents visages de l’aide juridique.

Photo: Nombreux sont ceux qui se sont déplacés pour en apprendre sur l’organisme.