Yolande Melono
De belles vibrations ont été libérées le 22 mars au Centre francophone Hamilton lors d’un atelier musical présenté dans le cadre du programme de tutorat communautaire. Un projet éducatif qui permet à de jeunes francophones d’aider leurs pairs, en difficulté d’apprentissage du français oral et écrit, à mieux le maîtriser et à mieux s’intégrer à la culture francophone en tissant des liens avec les autres.
Sous la supervision de Daniel Ogolong et Sofiane Benkalfate, l’exercice animé par la coordonnatrice du programme, Mariam Abdelmalek, a réuni des élèves et leurs parents, ainsi que des tuteurs et bénévoles pour une journée d’activités enrichissantes. Ainsi, les participants ont expérimenté ou découvert différents instruments musicaux.
Ils se sont essayés au violon, à la mandoline, à la guitare, à la derbouka, au tambourin et au bendir. L’histoire de la musique canadienne-française qui leur a été contée a également été un moment d’apprentissage fascinant. En l’occurrence, Mme Abdelmalek a abordé avec les jeunes des thèmes variés tels que la diversité des artistes, l’évolution de la musique au Canada ainsi que les nuances musicales des différentes provinces. Le sujet des chanteurs populaires n’a pas été laissé en marge. Les artistes Céline Dion, Les Cowboys fringants, Garou et La Bolduc, entre autres, qui ont accru la renommée du Canada à l’échelle internationale, ont été évoqués.
La rencontre a été un moment récréatif au cours duquel les élèves ont chanté, se sont livrés avec beaucoup d’énergie au jeu Jeopardy, spécial musique, axé sur l’amélioration du français. Ils ont ensuite échangé et renforcé leurs liens autour d’un goûter.
Pour la coordonnatrice du programme, la rencontre a été concluante. « Les élèves ont apprécié l’activité. Ils éprouvaient beaucoup de plaisir à essayer les différents instruments. Également, bien que la première langue de la majorité était l’anglais, ils ont fourni beaucoup d’efforts pour s’exprimer en français. Ils n’étaient pas gênés de faire des fautes. C’est exactement ce que nous voulions, les encourager à parler français », conclut-elle.
Photo (CFH) : L’atelier de musique au Centre francophone Hamilton.