Les voyageurs pourraient être contraints de rester à l’extérieur du Canada plus longtemps que prévu, prévient l’agence de santé publique qui souligne que les restrictions évoluent rapidement et peuvent être imposées avec très peu de préavis par certains pays.
Selon la ministre de la Santé, Patty Hadju, la COVID-19 met beaucoup de pression sur les travailleurs de la santé.
« Nous devons tous éviter les voyages non essentiels et respecter l’obligation de se mettre en quarantaine au retour d’un voyage parce que c’est la meilleure façon de se protéger et de protéger nos proches et nos collectivités. Des renseignements sont fournis à l’arrivée au pays et des suivis sont faits; il n’y a aucune raison de ne pas respecter cette obligation », a-t-elle expliqué.
Avec plus de 180 agents de la santé publique à divers points d’entrée du territoire, plus de 4600 appels sont faits au quotidien pour s’assurer que les mesures obligatoires sont respectées. Il en résulte en moyenne 41 103 interventions policières dont 98 % ont dissuadé les voyageurs de contourner les règles mises en place.
Des mesures restrictives sont appliquées aux frontières du Canada depuis mars et « la quarantaine de 14 jours fait en sorte que les mesures canadiennes sont parmi les plus robustes au monde », a constaté l’agence fédérale dans un communiqué. Seulement 2 % des cas de COVID-19 au Canada sont le résultat des personnes ayant voyagé à l’extérieur du pays, bien que le volume de passagers soit en baisse de 90 % par rapport à 2019.
Les mesures frontalières en vigueur pourraient subir des modifications selon l’évolution de la situation.
« Nous continuerons d’évaluer les mesures en place et de faire l’essai de nouvelles méthodes pour protéger les Canadiens selon l’évolution mondiale de la situation », a annoncé le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair.
Avant leur départ, les voyageurs à destination du Canada doivent fournir des renseignements, des coordonnées, un plan de mise en quarantaine, tout comme une auto-évaluation de tout symptôme de la COVID-19 par voie électronique à l’aide de l’application ArriveCAN.
SOURCE – La Presse canadienne, Godlove Kamwa, Initiative de journalisme local