Le Centre de santé communautaire (CSCHN) tenait à Hamilton son 7e gala du Mois de l’histoire des Noirs le samedi 29 février et, à la fin de la soirée, pouvait se targuer d’un 7e succès à ce chapitre. Ce dénouement était attendu par tous, l’organisme ayant depuis le début sut rallier les francophones de la ville autour de cet événement qui génère toujours un grand intérêt bien au-delà des communautés d’origine afro-caribéenne.

Un grand nombre de bénévoles et d’employés du CSCHN ont contribué à l’organisation et au bon déroulement du gala sous la supervision de Bonaventure Otshudi, directeur des services aux nouveaux arrivants.

Avec bien d’autres, M. Otshudi a eu l’occasion de s’adresser à l’assistance réunie au White Eagle Banquet Hall. Son discours, qui clôturait les diverses prestations artistiques, a fait le point sur ce que symbolise le Mois de l’histoire des Noirs et le gala qui en marque la fin à Hamilton.

« Le thème de cette année est révélateur : Canadiens d’ascendance africaine – guidés par le passé, marchons vers l’avenir », a commencé M. Otshudi avant de résumer en quelques mots l’histoire des Noirs au Canada et d’évoquer certaines personnalités qui symbolisent le chemin parcouru. « Tous ces récits, toutes ces expériences et toutes ces réalisations de Canadiens d’ascendance africaine ont guidé les Canadiens et ont permis au Canada d’être la matrice féconde des valeurs convergentes, de l’accord conciliant et de demeurer le terreau fertile où s’exprime avec la même aisance toutes nos diversités culturelles et civilisationnelles. Voici ce qui fait d’ailleurs la force du Canada.»

Une définition qui ratisse large, donc, mais qui en même temps illustre les spécificités qu’a acquis le Mois de l’histoire des Noirs de ce côté-ci de la frontière après avoir vu le jour aux États-Unis.

Fidèle à la thématique choisie pour ce gala, le CSCHN a offert une programmation qui, bien qu’ancrée en partie dans la tradition, était conçue pour évoquer l’avenir avec confiance et bonne humeur.

Le guitariste et compositeur William Mukuna et ses acolytes ont offert une prestation qui empruntait aux rythmes africains en leur infusant des influences jazz et latines. Le cercle de danse du CSCHN est allé tout aussi loin dans son survol énergique des musiques du monde. Finalement, le groupe Akwaba est revenu aux racines des cultures africaines avec un numéro de percussions et de danses traditionnelles.

Fidèle à un usage bien établi, le gala s’est conclu par l’ouverture de la piste de danse que l’assistance a vite fait de conquérir pour se dépenser sur la musique de DJ Meps. Le rideau est ainsi tombé sur la mouture 2020 de cet événement qui a décidément pris une dimension multiculturelle tout en n’oubliant pas sa raison d’être.

PHOTO: Le gala a attiré un grand nombre de participants.