La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), le Quebec Community Groups Network (QCGN) et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) ont signé un protocole d’entente historique pour l’avancement et la protection des droits linguistiques des communautés de langue officielle en situation minoritaire. Il s’agit d’un premier partenariat du genre au Canada. 
Fort des expressions d’appui et de solidarité des derniers mois en lien avec des annonces et décisions gouvernementales qui ont mis à dure épreuve les communautés linguistiques minoritaires, le protocole d’entente vise à cimenter le rapprochement et la collaboration entre les trois partenaires.  
« Même si les situations peuvent différer, à la base, nos droits sont les mêmes. Ensemble, nous voulons écrire le prochain chapitre des droits linguistiques pour s’assurer qu’ils soient respectés partout au Canada », a expliqué Carol Jolin, président de l’AFO. 
Ce protocole d’entente vise une meilleure concertation entre les trois organismes qui représentent plus de 2,4 millions de personnes, soit environ 90 % des communautés de langue officielle en situation minoritaire au pays. Le protocole formalise, entre autres, le désir de travailler ensemble afin de faire des langues officielles un enjeu d’importance au cours de la prochaine campagne électorale fédérale et à protéger les droits linguistiques communs au niveau des provinces. 
« Nous voulons faire valoir auprès des instances gouvernementales qu’une attaque contre les droits d’une de nos communautés représente une attaque contre nous tous. Nous resterons unis et solidaires contre les atteintes à la dualité linguistique, valeur fondamentale de l’identité canadienne » a déclaré Geoffrey Chambers, président du QCGN.
Les organismes partenaires soutiennent que le gouvernement du Canada doit être un chef de file en matière de droits linguistiques. Ils s’unissent pour défendre les droits et les acquis des communautés linguistiques en situation minoritaire.
« La modernisation de la Loi sur les langues officielles du Canada, le droit à la gestion de l’éducation de la petite enfance à l’université, ainsi que des services essentiels offerts dans la langue officielle en situation minoritaire, voilà quelques-unes des priorités identifiées tant par les francophones de l’Ontario et du Nouveau Brunswick que par les anglophones du Québec », explique Robert Melanson, président de la SANB.   

SOURCE : Assemblée de la francophonie de l’Ontario