Dans Hamilton et sa région, l’Interagence constitue le centre nerveux des organismes locaux lorsqu’il s’agit d’échanger de l’information et de planifier des projets en commun. La première réunion de ce forum essentiel au développement efficace de la collectivité francophone s’est tenue le 19 janvier dernier à la Clinique juridique communautaire, un organisme bilingue situé sur la rue Main.
Présents à cette rencontre se trouvaient des représentants du Collège Boréal, du Centre de santé, du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, du Conseil scolaire Viamonde, du Centre français Hamilton, du Réseau de soutien à l’immigration francophone, de Élargir l’espace francophone, de la Clinique juridique communautaire et de l’entité coordonnatrice de l’Interagence, l’ACFO Régionale Hamilton.
C’est à cet effet que Sébastien Skrobos, agent de développement au sein de cet organisme, a présidé la réunion.
Le premier point important à l’ordre du jour fut la prochaine édition du jour des Franco-Ontariens.
Cette année, comme le 25 septembre tombe un dimanche, l’ACFO Régionale Hamilton a décidé d’emboîter le pas aux autres ACFO qui pour la plupart organiseront leurs activités le vendredi précédent, soit le 23 septembre. La bannière, qui en 2015 était suspendue au-dessus de la rue Main, sera vraisemblablement installée sur la rue King cette année. Mais la grande nouveauté annoncée par M. Skrobos réside dans un changement majeur apporté à la composition du comité organisateur. En effet, puisque le jour des Franco-Ontariens repose en grande partie sur la participation des écoles, il a été décidé de faire appel aux élèves. Les détails restent à fixer et rien pour l’instant n’est encore officiel, mais l’objectif serait de permettre à des jeunes des deux écoles secondaires francophones de Hamilton de siéger au comité.
À quelques jours du Mois de l’histoire des Noirs, un aperçu du gala organisé par le Centre de santé communautaire constituait presque un incontournable. Bonaventure Otshudi, directeur des services d’établissement et de bénévolat, a partagé avec les participants les quelques changements apportés à cet évènement qui aura lieu le 27 février prochain dans la grande salle du Centre culturel ukrainien. Il y aura ainsi moins de discours que l’année dernière et l’accent sera davantage mis sur le côté festif de l’activité. L’entrée sera gratuite, mais nécessite la possession d’un billet. Pour s’en procurer, il faut téléphoner au Centre de santé au 905-528-0163, poste 3330 (Innocent Tchigio) ou 3298 (Aura Maria Forero).
Lors de la dernière rencontre de l’Interagence, les membres avaient assisté à une présentation sur l’histoire et la culture des Premières nations. Il s’agissait d’une version abrégée d’un atelier offert par Lyndon George, de la Clinique juridique, et de Tara Williams, de l’Aboriginal Health Centre. Faisant un retour sur cette présentation, Sébastien Skrobos demande aux participants leurs commentaires. Ceux-ci sont positifs et s’accompagnent aussitôt de nombreuses suggestions, d’autant plus que l’Interagence s’est fixé comme objectif de se rapprocher des Autochtones et des Métis. Les participants ont également exprimé leur souhait de pouvoir assister à l’atelier complet de M. George d’ici à l’été.
Le point suivant à l’ordre du jour a également soulevé la discussion : des représentants de programmes d’immersion française ont sollicité leur admission à l’Interagence. Ils en feraient partie à titre de membres observateurs sans droit de vote. Sébastien Skrobos a demandé aux participants leur opinion et ceux-ci ont longuement pesé les avantages et les inconvénients. Le désir de plusieurs de ne pas diluer le caractère francophone de l’Interagence rendant difficile l’atteinte d’un consensus, il a été décidé de confier à un comité la tâche de mettre à jour les modalités de membriété. Les représentants des conseils scolaires de langue française, principaux opposants à ce type d’admission, donneront ensuite leur opinion sur ce qui aura été décidé.
Au point « varia », les participants ont pris connaissance de la réponse très importante des francophones au sondage municipal « Notre futur Hamilton », car ceux-ci constituaient 12 % des répondants. Il a également été annoncé que, la journée même, en après-midi, se tiendrait la première réunion de la table interagence de Cambridge-Kitchener-Waterloo-Guelph.
La réunion s’est conclue par un tour de table au cours duquel chacun a fait l’annonce des prochaines activités de son organisme.
Photo: La réunion a rassemblé les représentants des principaux organismes francophones.