Conformément à ses statuts, le Club Social Inc. de Welland a tenu, le dimanche 29 novembre, son Assemblée générale annuelle qui s’est déroulée dans un climat morose accentué par la démission de son président Robert Leduc et de son épouse Claudette pour des raisons personnelles. Il en est de même de la secrétaire Suzanne Giroux. 

À défaut d’organiser, séance tenante, des élections pour désigner les huit membres du conseil d’administration faute de candidats, l’Assemblée a décidé de mettre sur pied un comité provisoire responsable de conduire les activités du Club Social jusqu’à la convocation d’une Assemblée générale extraordinaire afin d’élire les membres du conseil d’administration. Ce comité provisoire est composé de sept membres, dont six femmes. Le seul homme du groupe est Paul Arseneau qui a exercé, au conseil précédent, les fonctions de vice-président.

Les résignations du couple Leduc et de Mme Giroux ont fait remonter à la surface la sempiternelle inquiétude sur la continuité du Club Social en l’absence de volontaires qui apporteraient du sang neuf. 

S’il n’y a rien à redire quant à la raison d’être du Club Social dans la communauté, il n’en est pas de même en ce qui concerne le bénévolat. Déjà à l’AGA de 2014, le problème de bénévoles avait été posé sans qu’une solution concrète ne soit trouvée pour la gestion au quotidien de l’organisme. Cette gestion passe par la permanence au bureau du Club. Jusque-là, c’est le couple Leduc qui assurait la permanence du Club Social. Cette fois, le couple se dit « mentalement fatigué et souhaiterait désormais consacrer plus de temps à sa famille ». 

Le Club Social de Welland n’a plus, d’ores et déjà, que deux choix cornéliens pour ne pas disparaître après 37 ans d’existence et de loyaux services à la communauté francophone. Soit il trouve de nouveaux bénévoles dynamiques et prêts à consacrer du temps à la redynamisation des activités quotidiennes du Club, soit il recrute, selon les règles de l’art, un gestionnaire/coordonnateur rémunéré dont il faudra définir le poste. Cette dernière solution, apparemment facile, ne peut être adoptée sans poser non seulement le problème de la recherche de subventions pour la rémunération de cette personne mais aussi celui du changement de la forme juridique du Club Social qui passe par la révision des Statuts et règlements de l’organisme. Il appartient donc au comité provisoire de conduire cette réflexion et de dégager des pistes de solutions réalistes. Il y va de la survie de ce centre qui a été pendant longtemps le lieu de rassemblement de la communauté francophone de Welland. 

Photo: L’Assemblée a mandaté de trouver une solution à la gestion du quotidien de l’organisme.