Formée au printemps 2016, la Table interagence de Waterloo-Wellington avait déjà quelques rencontres à son actif lorsque ses membres se sont réunis le 31 janvier dernier au Centre communautaire francophone de Cambridge (CCFC).

Puisque ces deux comtés sont situés sur le territoire de l’ACFO Régionale Hamilton, la réunion fut animée par Sébastien Skrobos, coordonnateur de cet organisme, dont le mandat est de promouvoir l’épanouissement de la francophonie locale et de contribuer à son dynamisme.

Outre l’ACFO, huit autres organismes étaient représentés : l’Entité 2, l’Association des francophones de Kitchener-Waterloo, le Réseau de soutien à l’immigration francophone, le CCFC, le Cercle des aînés, le Conseil scolaire Viamonde, le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud et Élargir l’espace francophone. La rencontre avait essentiellement pour but de compléter la liste des moyens que la Table pourrait utiliser pour répondre aux enjeux et de définir plus en détail certains concepts dont elle se réclame.

Les enjeux, autrement dit le mandat de la Table, avaient été déterminés lors d’une réunion précédente. Ils se déclinent en trois points principaux : s’engager à être inclusif dans la composition de l’interagence, assurer la vitalité et la relève de la communauté francophone et, finalement, augmenter la visibilité de la Table, de ses membres et de la communauté en général.

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs moyens d’action peuvent être mis en œuvre. M. Skrobos, fort de son expérience à la Table interagence de Hamilton, a partagé de nombreuses idées, mais les autres participants y sont également allés de leurs suggestions. Par exemple, afin de permettre à un plus grand nombre de personnes de participer à la rencontre, il a été suggéré d’utiliser Skype pour que les gens puissent se joindre à la conversation à distance. Puisque tenir une réunion dans la journée, en semaine, peut-être problématique pour ceux qui ne peuvent quitter leur lieu de travail, une participante a avancé l’idée que les rencontres puissent se tenir à l’occasion d’un déjeuner.

Pour répondre aux besoins prioritaires, les membres ont envisagé la possibilité de former des comités comme cela se fait dans les autres interagences. L’engagement des jeunes étant toujours une préoccupation majeure de tout organisme, les participants ont également discuté de la façon de les rejoindre et de les intéresser aux projets de la Table.

À la manière de ce qui se fait à Hamilton, avoir de temps à autre un invité venant parler d’un sujet d’intérêt général a aussi été proposé afin d’amener un souffle nouveau et une dynamique différente. Les participants se sont également entendus sur la nécessité de saisir toutes les occasions pour être visibles dans la région, notamment en entretenant des liens avec les administrations municipales.

Bien d’autres suggestions ont été faites par les participants à qui il reste encore du pain sur la planche. Ainsi, ils devront définir les critères de membriété, étudier la possibilité de donner un nouveau nom à leur Table interagence, etc. Surtout, il leur faudra planifier en commun les grands évènements qui, en 2017, rassembleront la communauté francophone.