Le 10 novembre dernier, de 16 h à 19 h 30, l’école élémentaire L’Harmonie accueillait un forum sur les services disponibles en français dans la région de Waterloo. Il s’agissait de la soirée des bulletins, de sorte que les parents furent nombreux à s’arrêter à l’un ou l’autre des kiosques qui se trouvaient dans le gymnase avant d’aller rencontrer les enseignants.
Ce forum résultait d’un partenariat entre le Conseil scolaire Viamonde, l’école L’Harmonie et l’Entité 2. Les parents pouvaient faire garder leurs jeunes enfants sur place et l’école a d’ailleurs eu l’occasion de faire la promotion de ses autres services aux visiteurs. Une collation attendait ces derniers et, une pomme ou un biscuit à la main, ils ont fait le tour des présentoirs pour s’informer de ce qui se fait en français près de chez eux.
Le secteur de la santé était bien représenté, tant ses composantes plus techniques, tels que l’Entité 2 et le RLISS, que les fournisseurs de services, dont le Centre d’accès aux soins communautaires et l’Association canadienne pour la santé mentale. Côté culture, l’Association des francophones de Kitchener-Waterloo participait à l’évènement, représentée par sa présidente, Suzette Hafner. Organisme d’aide à l’emploi, camps d’été, service de garde, etc., diverses facettes, parfois méconnues, de la vie en français dans la région se sont faits découvrir au cours de ces quelques heures de promotion conviviale.
Il était surprenant de voir la diversité des exposants, considérant le mandat très spécifique d’un des principaux organisateurs, l’Entité 2. « Étant donné que la région est un peu moins organisée au plan francophone, on a envoyé un appel à tous. On ne s’est pas juste centré sur les services de santé », explique Annie Boucher, agente de planification.
Cette initiative a permis à plusieurs familles de réaliser tout ce qui s’offre à elles en français. Pour l’Entité 2, cela représentait également une occasion idéale pour inviter les gens à répondre, sur son site web, à un sondage sur les services destinés aux francophones. Qui plus est, le lieu et le moment qui ont été ciblés par les organisateurs ont démontré tout le potentiel d’une telle approche. « C’est une formule qu’on veut refaire dans d’autres écoles », confie Mme Boucher.
Pour vivre en français, encore faut-il savoir ce qui se fait dans cette langue. Considérant son succès, ce forum organisé à l’école L’Harmonie pourrait bien être repris ailleurs.
Philippe Thivierge