Le Jour des Franco-Ontariens tombe cette année un dimanche, de sorte que, dans plusieurs communautés, les célébrations ont eu lieu le vendredi 23 septembre. C’était le cas à Hamilton où, en matinée, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés sur l’esplanade face à l’Hôtel de ville.
Animée par Sébastien Skrobos, coordonnateur des projets et du développement à l’ACFO Régionale Hamilton, la fête a débuté par un message du maire Fred Eisenberger lu par son conseiller aux relations communautaires, Chris Cutler.

M. Skrobos a ensuite résumé l’histoire des francophones à Hamilton. Il appert que les premiers Franco-Ontariens à s’établir en masse dans cette ville étaient des ouvriers venus travailler dans ses usines à la fin du XIXe siècle. Mais c’est véritablement la deuxième vague francophone, arrivée dans les années 1950, qui a donné l’impulsion nécessaire à la formation d’une communauté stable qui s’est depuis enrichie de gens originaires des quatre coins de la planète.

Que serait le Jour des Franco-Ontariens sans chanson? Après l’Ô Canada, l’assistance a entonné Mon beau drapeau, classique incontournable de cette célébration. Puis, les décibels ont monté d’un cran lorsqu’à l’invitation de Sébastien Skrobos, l’assistance s’est livrée à un joyeux tintamarre pendant quelques instants.

Puisque les jeunes représentent l’avenir de la communauté, l’ACFO a tenu à profiter de cette occasion pour honorer quelques-uns d’entre eux qui se sont démarqués par leur volonté manifeste de vivre en français et de maintenir cette langue vivante dans leur entourage. Ces Prix d’engagement de la francophonie étaient constitués d’un certificat et d’une bourse de 25 $ et ont été remis à Izatalab Moussa Kore (Georges-P.-Vanier), Aleeya Clayton-Yachetti (Pavillon de la jeunesse), Margot Tuck-Melanson (Mère-Teresa), Maxime Bernier (Notre-Dame) et Sébastien Badal-Badalien (Monseigneur-de-Laval).
En moins de deux, aux termes de la cérémonie, les centaines d’élèves ont enjambé les quelques marches qui les séparaient des morceaux de gâteau découpés à leur intention. C’est par cette dégustation que s’est conclue l’édition 2016 du Jour des Franco-Ontariens. Chacun est ensuite retourné à ses occupations, évitant de justesse les quelques gouttes de pluie qui se sont abattues sur Hamilton aux environs de midi, seule dose de grisaille dans cette journée ayant autrement réchauffé les cœurs et les esprits.

Philippe Thivierge