L’École secondaire catholique Jean-Vanier de Welland poursuit allègrement sa programmation des activités marquant les 25 ans de son existence. En effet, le vendredi 23 septembre avait lieu la première pelletée de terre pour marquer le début des travaux de construction d’un jardin commémoratif pour rendre hommage aux membres décédés de la communauté de l’école (élèves et personnel).
Cette cérémonie émouvante a coïncidé avec le lever du drapeau franco-ontarien dans cette école. Ainsi, dès 9 h, les cours ont été momentanément suspendus pour faire place à cette double cérémonie. Tout le monde s’est donné rendez-vous devant l’entrée de l’école. Un groupe de musique était de la partie et le vert et le blanc du drapeau franco-ontarien étaient bien en vue.
Avec l’animatrice culturelle Mona Larose, la brève cérémonie entourant le lever du drapeau a connu quelques interventions préliminaires de la direction de l’école, des élèves et même d’un ancien directeur, Jean Chartrand, personnifiant René-Robert Cavelier de LaSalle, et à qui est revenu l’honneur de hisser l’étendard vert et blanc. Toutes les interventions ont porté sur « le symbole d’inspiration, de fierté et de rassemblement » que représente ce drapeau dévoilé, pour la première fois à Sudbury, le 25 septembre 1975.
L’autre temps fort de cette matinée a été le lancement des travaux du jardin commémoratif. Cette sobre cérémonie riche en émotions a inclus la participation de quelques familles des élèves décédés et ayant fréquenté Jean-Vanier.
L’animatrice pastorale, Paulette Larochelle, a expliqué le sens de ce jardin, soit « un lieu de paix, de prière, de méditation, ouvert à tous et visible pour tous où l’on pourra venir s’asseoir ou circuler. Ce sera un lieu de mémoire de ceux qui nous ont quittés ».
Plus Mme Larochelle parlait, plus l’émotion était palpable. Surtout lorsqu’elle a lu le nom des élèves et des membres du personnel décédés. Des parents présents se sont serré les mains alors que d’autres n’ont pas manqué de verser quelques larmes. C’est à ce moment-là que des ballons ont été lâchés, entamant ainsi leur montée vers l’infini du firmament. Puis avec la direction de l’école, des mères d’élèves décédés ont effectué les premières pelletées de terre en vue de réaliser le jardin commémoratif.
Donat M’Baya