Les élèves des écoles élémentaires et secondaires sont retournés en classe le mardi 6 septembre. Après un peu plus de deux mois de silence souvent brisé par le chant des oiseaux et les vrombissements lointains des véhicules, les écoles ont retrouvé leur ambiance habituelle faite de va-et-vient, de courses-poursuites et du brouhaha des élèves.
Si pour les anciens, c’est la joie des retrouvailles avec des camarades qu’ils n’ont pas vus depuis deux mois, pour les nouveaux, c’est le dépaysement et surtout la recherche de leurs propres repères.
Certaines écoles ont eu déjà l’occasion d’accueillir les nouveaux pour une journée d’orientation autour d’un petit déjeuner et autres activités. C’est le cas, entre autres, de l’école Confédération à Welland où ils avaient été accueillis le mardi 30 août.
Par contre, dans d’autres établissements, telle l’École secondaire catholique Jean-Vanier de Welland, l’accueil solennel des nouveaux a eu lieu le jour même de la rentrée. Les nouveaux des classes de 7e, 8e et 9e y ont été reçus avec des activités brise-glace organisées dans le cadre champêtre de l’Auberge Richelieu par le conseil des élèves. Et à midi, l’école a offert gratuitement un dîner en l’honneur de ces nouveaux venus dans la famille.
Rien que pour la 9e année, cet établissement scolaire accueille 108 nouveaux élèves. Ces journées d’orientation ou d’accueil des nouveaux sont souvent des moments propices pour faire des repérages, obtenir son casier, s’imprégner du code de conduite de l’établissement, choisir ses cours, obtenir les horaires, etc.
Si les élèves ont repris le chemin de l’école le 6 septembre, c’est parce que les personnels administratif et enseignant étaient rentrés plus tôt pour préparer ce retour des jeunes après les vacances estivales. C’était le moment de faire la toilette générale des lieux et de vérifier toute la machinerie de climatisation et de chauffage. Pour le personnel enseignant, le moment était venu de commencer à préparer les cours.
La préparation de la rentrée scolaire est aussi l’affaire des parents qui devaient mettre la main à la poche pour, d’une part, acheter les uniformes ou renouveler une partie de la garde-robe pour ceux qui ne sont pas astreints à l’uniforme et, d’autre part, acheter des fournitures scolaires. Un exercice qu’il faut renouveler chaque année eu égard au fait que les élèves sont envahis par l’industrie de la publicité qui les vise avec des produits plus tendance.
« Dans mon temps, on avait juste besoin de cahiers ou de cartables. Aujourd’hui, les enfants veulent des fournitures aux couleurs ou frappés de l’effigie de leurs idoles des jeux électroniques », confie une mère contrariée par son fils devant la section des fournitures scolaires dans une grande
surface.
Vive la rentrée des classes! Finis donc les jeux à longueur de journée, les heures tardives pour se coucher, les grasses matinées, les sorties intempestives, et vive le travail et la persévérance!
Donat M’Baya