Dans le cadre de la première Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau de soutien à l’immigration francophone (RSIF) du Centre-Sud-Ouest et ses partenaires ont offert un déjeuner-causerie dimanche dernier. L’activité s’est tenue dans la salle paroissiale de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours à Hamilton.

« Cette Semaine a pour objectif de souligner la présence des immigrants francophones et leur apport dans nos communautés, précise Alain Dobi, directeur du RSIF. Nous voulons également saluer le travail de l’ensemble des organismes qui oeuvrent à l’accueil et à l’intégration des immigrants francophones. »

Pour l’occasion, à Hamilton, les participants à cette activité communautaire étaient fort nombreux à être venus entendre les divers témoignages dont celui de Sekoura Koumad. Aujourd’hui adjointe administrative au Collège Boréal, Mme Koumad a relaté son parcours depuis son Algérie natale jusqu’à son intégration à la communauté francophone de Hamilton. « Je suis contente d’être francophone et d’être parmi vous », a conclu cette dame très dynamique, après avoir partagé sa série d’aventures en terre canadienne, notamment à Sudbury.

Puis Noël Lauzon, venu du Québec en 1974 pour enseigner à l’école secondaire Georges-P.-Vanier, a rappelé « que seules des personnes exceptionnelles peuvent quitter un, deux ou trois pays. (…) Je n’ai jamais regretté d’être venu ici. » Pour sa part, Ryan Paquette, une icône parmi les francophones de Hamilton, s’est exprimé sur l’évolution de cette communauté. « Ma génération a fait le travail, dit-il. J’invite les nouveaux arrivants à utiliser le français. » « À mon arrivée, renchérit M. Lauzon, il n’y avait pas beaucoup de choses en français. Aujourd’hui, nous avons plusieurs services et il ne faut pas les tenir pour acquis. Nous devons les utiliser pour les conserver. »

Le mot de la fin a été celui de Lorraine Hamilton du Collège Boréal. Elle a entre autres remercié tous les participants et intervenants, et particulièrement la prestation musicale interactive de l’artiste Amadou Kienou. Ce dernier a fait bouger et danser petits et grands au rythme de la musique africaine. Cette performance a d’ailleurs fait germer l’idée d’une messe africaine pour la prochaine édition de l’événement. À suivre.

Photo : Environ 150 personnes ont participé à la rencontre.