Le Centre de santé communautaire Hamilton-Niagara (CSCHN) a annoncé récemment avoir reçu du financement de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour le projet « La prescription sociale pour une meilleure santé mentale ».
Ces fonds s’inscrivent dans le cadre du financement annoncé pour 28 centres de santé communautaire, organisations de soins de santé primaires autochtones, cliniques de soins infirmiers et équipes de santé familiale communautaire de l’Ontario pour aider à la mise en œuvre d’initiatives de prescription sociale et améliorer les programmes communautaires de promotion de la santé et du bien-être.
« La prescription sociale consiste à écouter attentivement, à fournir les mesures de soutien nécessaires et à permettre aux gens d’être des cocréateurs de l’amélioration de leur bien-être et de leur santé mentale, tout en créant des liens au sein de leurs collectivités, a expliqué, lors de l’annonce du financement, Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé.
« Dans le cadre de notre collaboration avec les provinces et les territoires pour améliorer notre système de soins de santé universel et offrir un meilleur accès aux services de soutien en santé mentale et consommation de substances, ce financement aidera à renforcer notre capacité d’améliorer les résultats en santé mentale dans toutes les collectivités de l’Ontario, plus particulièrement pour les populations qui font face à des obstacles à l’accessibilité à ces services. »
Aiguillant vers des programmes et des services non cliniques en vue de favoriser la santé et le bien-être, la prescription sociale se veut un complément aux soins cliniques, et souhaite favoriser notamment l’accès aux arts, à la culture, à la nature, à des aliments sains, à un logement, et à des connexions sociales. Elle a aussi pour but de satisfaire aux besoins sociaux au travers de partenariats communautaires s’alignant avec les champs d’intérêt et les objectifs des clients.
« Nos études montrent qu’en aidant les personnes à tisser des liens sociaux par la prescription sociale, nous pouvons aussi les aider à améliorer leur santé mentale et réduire la charge de travail des fournisseurs de soins de santé primaires et ainsi leur permettre de voir plus de patients, explique Sarah Hobbs, directrice générale de l’Alliance pour des communautés en santé, en discutant du projet.
« Les impacts positifs de la prescription sociale vont bien au-delà de la santé et du bien-être de chaque personne; la prescription sociale peut avoir un impact sur des communautés entières et l’ensemble du système de soins de santé. »
Ce soutien financier est significatif pour les intervenants et clients du CSCHN et la population francophone du Niagara vivant en situation minoritaire. En effet, « La prescription sociale pour une meilleure santé mentale » permettra à l’organisme d’élargir sa gamme d’activités et de travailler davantage en collaboration avec ses partenaires communautaires afin de fournir à sa collectivité le soutien dont elle a besoin pour sortir de l’isolement exacerbé par la pandémie de covid, ainsi que ce dont elle a besoin pour s’épanouir.
Source : CSCHN