Les 12, 13 et 14 mai, l’Académie catholique Mère-Teresa, à Hamilton, présentait sa traditionnelle comédie musicale annuelle. Basée sur un spectacle ayant connu le succès sur Broadway en 2007 et qui a depuis fait le tour du monde, la prestation des élèves a rencontré les attentes élevées du public, habitué au perfectionnisme de cette troupe qui cherche toujours à en mettre plein la vue.
100 % blonde est la version française de Legally Blonde, sans doute davantage connue du grand public par le film dont cette histoire a fait l’objet. L’action se déroule dans les années 2000 aux États-Unis et s’articule autour d’Elle Woods, une jeune femme enjouée bien davantage portée sur la mode et les mondanités que sur les études et le travail. Ne partageant guère les ambitions professionnelles de son petit ami, celui-ci la quitte au moment de partir étudier le droit à l’Université Harvard. Bien décidé à le « récupérer », elle décide donc elle aussi de s’inscrire en droit à cette institution fréquentée par des gens qui ne goûtent guère ses excentricités et son extroversion. De fil en aiguille, elle réussira néanmoins à faire sa marque dans ce milieu tout en nouant une relation avec un jeune avocat plutôt terre-à-terre qui la soutiendra dans ses aventures. Les contraires s’attirent, dit-on, et les deux compagnons deviendront amoureux. Le récit se conclut sur la cérémonie de collation des grades alors qu’est révélé le destin des divers personnages.
Le terme « efficacité » peut sembler un peu étrange pour décrire une comédie musicale mais il synthétise en fait très bien la dynamique rondement menée des chansons, des changements de tableaux et des rebondissements dans le récit. Il n’y a guère de temps mort dans 100 % blonde. Les élèves enchaînaient les numéros musicaux presqu’en continu et il faut admettre que la combinaison avec les chorégraphies requérait sans conteste une grande énergie. Les décors, détaillés et diversifiés, avaient été créés avec soin et originalité.
On ne peut que saluer le cran de ces artistes amateurs qui chaque année, épaulés de quelques enseignants, font découvrir une nouvelle œuvre à leur public avec tout le talent dont ils sont capables.
