Le 23 novembre dernier, Sofifran tenait son assemblée générale annuelle (AGA) à Welland en présence d’une quarantaine de personnes. L’organisme a fait le bilan de sa dernière année administrative et jeté les bases de celle à venir.
Deux heures et demie ont été nécessaires pour écouler tous les points à l’ordre du jour. Les participants avaient de nombreuses questions et commentaires qui ont fait de cette AGA un évènement très animé. Ce sont notamment les finances de l’organisme qui ont suscité le plus d’intérêt, à la surprise du comptable d’ailleurs, puisque ce sont rarement les rapports financiers qui attisent la curiosité des gens lors des AGA. Ce n’est pas que Sofifran soit en grande difficulté : l’organisme a terminé son dernier exercice financier avec un léger surplus. De nombreux participants voulaient simplement en apprendre davantage sur les diverses sections du rapport, tels les dons et le détail du financement des activités. Des interventions ont touché à la pertinence d’organiser des évènements pour générer des fonds et, dans le même ordre d’idées, aux risques liés à une trop grande dépendance aux subventions. Un futur projet intergénérationnel destiné aux adolescents issus de l’immigration a généré beaucoup d’intérêt dans l’assemblée qui a cependant considéré avec circonspection le fait qu’il s’appuie sur des projections budgétaires.
Les quelques changements aux statuts de l’organisme ont été un autre point saillant de l’AGA. Il s’agissait surtout d’ajustements mineurs se justifiant par la nécessité de mettre à jour ce document en fonction de la réalité. Ainsi, aux objectifs de l’organisme a été ajoutée la tenue d’activités culturelles rassemblant les immigrants francophones avec la communauté locale de langue française et les autres communautés. Autre changement : la présidente sortante ne sera désormais plus membre d’office du conseil d’administration.
Beaucoup d’idées, de suggestions et de commentaires ont été émis lors de cette AGA, preuve que les francophones du Niagara se préoccupent de Sofifran, un organisme qui les intéresse et auquel ils sont attachés. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls : de nombreux anglophones apprécient les activités de l’organisme. Les participants à l’AGA ont à ce propos émis le souhait que des partenariats soient noués avec les organismes de langue anglaise. Décidément, en à peine sept ans d’existence, Sofifran s’est taillé une place indispensable dans la région.
Photo : De gauche à droite : Isemène Fonrose, Emma Ilceus, Kettia Zéphir, Fanny Mompongo, Nyaraï Kapisavanhu, Marie Christine Makolo, Josette Claudius Valcourt et Yolaine Stemphile. Absente : Herline Similien.