Des familles membres du Réseau-Franco de Guelph ont profité du beau temps et du site enchanteur du parc Riverside pour se retrouver autour d’un pique-nique partagé le dimanche, 12 août dernier. Une quarantaine de personnes ont répondu à l’invitation des administratrices Dominique O’Rourke et Giselle Martin Ysidron.
Grâce à l’appui de plusieurs bénévoles, l’activité a permis aux plus jeunes de profiter des nouvelles aires de jeux toutes neuves ouvertes depuis la fin du mois de juin après quatre mois de travaux au parc Riverside, un endroit idéal pour tenir ce genre d’activité familiale. Les participants ont pu, en plus de partager un repas, visiter les jardins, profiter du carrousel pour les bambins, et faire le tour du site dans le train miniature.
La journée avait bien commencé pour les organisatrices alors qu’une surprise les attendait au petit pavillon de l’aire de pique-nique où avait lieu la rencontre. « Un gros merci à Caroline Léveillée, qui est venue nous offrir du café Tim Hortons ce matin. Quelle belle surprise! », souligne Mme O’Rourke. Puis vers l’heure du lunch, c’était au tour du député fédéral de Guelph, Lloyd Longfield de venir surprendre les francophones. M. Longfield trouve important de supporter la francophonie locale et montre l’exemple en apprenant le français.
Le Réseau-Franco de Guelph existe depuis mai 2017 et compte déjà 280 membres sur son site Facebook et une centaine d’adresses courriel. « Ça va bien mais il reste encore à intégrer les deux écoles de langue française de notre région, ajoute Mme O’Rourke. Ce qui est encourageant, c’est que chaque fois que nous avons un événement, il y a plein de gens que je ne connais pas! »
Le groupe de bénévoles organise en moyenne une activité aux deux mois dont des 6 à 8, des sorties cinéma en français, un pique-nique et en novembre prochain, un atelier de peinture en soirée. « Nous tentons de multiplier les occasions de vivre en français à Guelph à long terme. En se retrouvant comme aujourd’hui ici au parc et en s’affichant, nous espérons rejoindre un plus grand nombre de francophones et sensibiliser la population et les décideurs publics sur nos besoins. Nous travaillons en collaboration avec les centres communautaires de Cambridge et Kitchener-Waterloo pour multiplier ces opportunités et développer notre communauté aussi au niveau régional », conclut-elle. Ce groupe de bénévoles est entrain de prouver que tout est possible avec de la bonne volonté et le désir de vivre en français.