Le Club Richelieu Niagara Falls a été fondé en 1996 et l’encan de la soirée « vins et fromages », son activité la plus courue, date presque de la même époque. Aujourd’hui rodée au quart de tour, cette occasion de financement pour l’organisme a acquis ses habitudes, pour ne pas dire ses traditions, dont la thématique, différente chaque année, est une des plus importantes.
C’était cette fois Paris qui était à l’honneur, comme le rappelait le décor de la salle paroissiale de l’église Saint-Antoine-de-Padoue. Quoi de mieux que la Ville lumière pour se mettre dans l’ambiance d’une dégustation de vins et fromages? Dans un cas comme dans l’autre, il y avait d’ailleurs un grand choix. Mais dans le département des articles mis à l’encan, il y avait aussi un choix important : produits de beauté, outils, tableaux, desserts, livres, produits pour la cuisine, jeux pour enfants, bijoux, etc. C’est la communauté qui avait fait don de ces articles que les participants pouvaient examiner à leur convenance avant l’encan en se promenant le long de la scène où ils étaient disposés.
À 20 h 30, l’encanteur professionnel Jean-Guy Chiasson a entamé ce qui pourrait à bon droit être considéré comme un spectacle. Car n’est pas encanteur qui veut : à moins d’avoir la langue très alerte, de l’énergie à volonté et un sens de l’improvisation et du marketing bien aiguisé, il est difficile de titiller la fièvre de l’achat chez le commun des mortels. Alors que M. Chiasson présentait l’objet à vendre et y allait de sa turlute d’offres au gré des mains levées, une assistante se promenait dans la salle avec l’article convoité entre les mains, question de le faire voir de plus près aux éventuels acheteurs.
Ce sont plus de 3000 $ que le Club Richelieu Niagara Falls amasse chaque année avec cette activité. Coordonnée de nouveau par Suzanne Coutu, ce « vins et fromages » édition 2015 s’est déroulé sans anicroche grâce à une équipe de bénévoles expérimentés.
C’est tard en soirée, après avoir goûté à différents fromages fins et à de délicieux vins d’ici et d’ailleurs que tous, certains avec un article sous le bras, sont repartis contents. D’autres bénéficieront bientôt de cette activité mais d’une autre manière, car l’organisme a pour raison d’être de consacrer l’essentiel de ses revenus aux œuvres touchant la jeunesse.
Photo: Des francophones de partout dans le Niagara participent à cette activité à succès.