À la fin du mois de juillet, Akwaba Community a célébré une seconde fois la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) avec deux activités qui ont mis en lumière les femmes et les entrepreneures résilientes dans le cadre de deux rencontres, l’une virtuelle et l’autre en présentiel, à la salle de banquet du Centre sportif de Milton.

Lors de la rencontre virtuelle, des entrepreneures ont partagé leurs expériences de résilience au cours de la pandémie de COVID-19. Il s’agit, entre autres, de Tchawa Zainab (Tchawa Cosmétiques), Rebecca Kabongo (Learnance et NiA), Albertine Chokote (Connexion Verte) et Viviane Sinan (Connecter au Succès).

L’autre rendez-vous, à Milton, a marqué la célébration solennelle de la JIFA avec un ensemble d’activités, dont une conférence sur la résilience animée par Carol Offi, consultante en communication et certifiée en gestion de crise, et Justine Gogoua, animatrice culturelle et chroniqueuse à Radio-Canada.

La cérémonie a été rythmée de défilés de tenues africaines animés par Nkanzu Design, d’exposition d’arts réalisées par les enfants avec le pagne africain et encadrés par Karen Niaba (fondatrice de Montser’Arts). Ce fut une occasion de réseautage entre les femmes africaines venues de différents endroits au Canada.

Au cours de cette célébration, des finissants de 2022 ont été honorés et présentés à l’ensemble de la communauté après avoir reçu des conseils de la part des mamans. La JIFA d’Akwaba Community a aussi offert un buffet et des boissons d’Afrique et des Antilles.

L’organisation de ces festivités a été rendue possible grâce à un financement de Patrimoine canadien.

Pour les prochaines années, l’organisme prévoit mettre sur pied une plateforme réunissant les femmes afro-canadiennes francophones pour mettre en valeur le multiculturalisme au Canada.

« La femme africaine, c’est la base de notre communauté. Il est très important de souligner la force et la bravoure, particulièrement celles des femmes africaines au Canada, avec tous les défis d’intégration qu’elles vivent en tant qu’immigrantes.

Attirer l’attention de l’opinion publique sur ces femmes résilientes dans un contexte culturel différent du leur et particulièrement en situation de COVID est un moyen de reconnaître leurs efforts et de les honorer », conclut Edith Taki, secrétaire générale d’Akwaba Community.

 

Source : Akwaba Community