À l’invitation de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, des organismes de partout dans la province se sont lancés en 2017 dans la promotion de l’offre active des services en français auprès des entreprises. Nommée Bonjour-Welcome, cette campagne a séduit l’Association des francophones de Kitchener-Waterloo (AFKW) qui s’y est joint l’automne dernier et qui a passé les dernier mois à recenser les entreprises et les professionnels désireux de s’attirer une clientèle de langue française. Le mardi 15 mai, l’organisme tenait un « 5 à 7 » pour permettre aux principaux intéressés de faire du réseautage.

Une trentaine de participants se sont donc rassemblés dans un restaurant de Waterloo. Parmi eux se trouvaient quelques membres du conseil d’administration de l’AFKW (dont certains, en cette occasion, portaient aussi leur chapeau d’entrepreneur), des travailleurs du secteur public et parapublic (Entité 2, Université Wilfrid-Laurier, écoles, etc.) et, bien sûr, des hommes et des femmes d’affaires.

Dans cette région de plus en plus cosmopolite, il n’est pas surprenant que le « 5 à 7 » ait aussi été le rendez-vous de gens de cultures très diverses : hispanique, africaine, anglo-saxonne, européenne, antillaise, maghrébine et canadienne-française. Tous parlaient cependant le français ou, dans le cas de ceux pour qui ce n’était pas leur première langue, avaient le désir de le maîtriser avec davantage d’assurance.

Le profil entrepreneurial des participants n’en était pas moins varié. Il était possible de rencontrer des travailleurs indépendants ou à l’emploi d’une compagnie, dont certaines d’envergure nationale ou internationale (Remax, Ingenico, RBC, Isara, Sun Life, etc.). Agents immobiliers, agents d’assurance, conseillers financiers, comptables, chefs de projets, etc. : en prenant connaissance des fonctions des uns et des autres, il était aisé de se rendre compte que les francophones et les francophiles de la région de Waterloo et du comté de Wellington ont le potentiel de former un réseau influent et riche en ressources.

Pour ce faire, encore faut-il que les entrepreneurs et personnalités d’influence de la francophonie locale prennent le temps de se connaître et de faire parler d’eux. C’est justement ce que permet des activités comme celle organisée par l’AFKW qui, à terme, bénéficieront autant aux fournisseurs de produits et services qu’aux 10 000 clients francophones résidant sur leur territoire.

PHOTO: Les participants se présentent les uns aux autres.