Les gouvernements pourraient accroître l’accès aux services de garde d’enfants et réduire leur coût pour aider le marché du travail à rebondir et amoindrir le risque de cicatrices économiques à long terme, a fait valoir mardi le gouverneur de la Banque du Canada.

Selon Tiff Macklem, le fait de rendre les services de garde d’enfants plus abordables et plus accessibles dans tout le pays aiderait davantage de femmes à retourner sur le marché du travail et à y rester.

La participation des femmes à la population active a fluctué avec les fermetures d’écoles et de garderies pendant la pandémie, ce qui a affecté leur capacité de travailler.

M. Macklem a souligné que les femmes et les jeunes avaient ressenti de manière disproportionnée le contrecoup de la deuxième vague d’infections à la COVID-19, qui a entraîné plus de 250 000 pertes d’emplois au cours des deux derniers mois.

Dans le texte d’un discours qu’il devait prononcer le mardi 23 février, M. Macklem a affirmé que les services de garde des enfants et des mesures dynamiques pour le marché du travail pourraient aider à limiter les dommages causés à leur carrière et à leurs revenus.

Mais il a prévenu que les dommages causés par la COVID-19 au marché national du travail ne seraient pas facilement réparés et que la route menant à une reprise complète sera longue.

 

SOURCE – La Presse canadienne

PHOTO (Crédit: flickr, Banque du Canada) – Tiff Macklem