Richard Caumartin

L’église Saints-Martyrs-Canadiens a ouvert ses portes en 1976, et la paroisse dessert la communauté francophone de Cambridge, Guelph, Kitchener et Waterloo ainsi que les écoles catholiques de langue française Cardinal Léger, Mère-Élisabeth-Bruyère, Père-René-de-Galinée, Saint-Noël-Chabanel et Saint-René-Goupil.

Le bâtiment religieux est vieux et a grandement besoin de travaux de réfection, en commençant par les toilettes publiques à l’entrée de l’église et la plomberie. Le hic est que le nombre de fidèles a considérablement baissé au fil des années. Le visage de la francophonie traditionnellement catholique aussi, et la relève se fait plus rare. Des rumeurs circulent voulant que cet édifice désuet soit fermé et que le diocèse transfère les paroissiens de cette communauté dans une église anglophone.

Cependant, les fidèles de la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens et les nouvelles familles immigrantes qui s’ajoutent au nombre des fidèles catholiques francophones depuis quelques années, l’espoir de conserver leur église et de jours meilleurs est toujours là. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle une série d’activités est organisée cette année pour amasser des fonds afin de rénover l’église.

Le samedi 13 avril, dans la petite salle du deuxième étage de l’église Saints-Martyrs-Canadiens, quelques bénévoles et le père Lourdy Dorismond accueillaient paroissiens et amis de la communauté pour un souper-spaghetti. Tous les profits de la soirée étaient versés pour les travaux de réfection de l’église.

« C’est une occasion pour nous tous d’échanger et de partager un repas en communauté, de partager notre foi et notre vie, affirme le père Dorismond. Nous sommes rassemblés pour fraterniser et mieux construire notre famille paroissiale sur le roc parce que nous croyons que notre paroisse ne fermera pas. Nous devons continuer d’alimenter notre objectif et augmenter notre visibilité dans notre quête de nouveaux paroissiens. »

Il s’agit de la seule église catholique francophone de la région et ses fidèles sont prêts à se relever les manches pour conserver ce monument de la francophonie locale.