Une trentaine de francophones se sont donné rendez-vous le lundi 14 mai au Café Robusta de Guelph pour un 6 à 8 qui s’inscrit peu à peu dans les habitudes.
Organisée pour la troisième fois par le Réseau-Franco Guelph, cette rencontre s’est enrichi de nouveaux visages comme celui de Charles-Étienne Ferland. L’écrivain et étudiant à l’Université de Guelph est venu partager son expérience et présenter son premier roman, Dévorés, publié aux éditions L’Interligne.
« On attire toujours de nouvelles personnes et les interactions sont très intéressantes, confie Dominique O’Rourke, fondatrice du Réseau-Franco Guelph qui n’a pour le moment pas de statuts formels. C’est un réseau majoritairement d’affaires, confirme-t-elle. Plutôt que d’agir rapidement, le comité directeur préfère accroître la communauté de façon organique et identifier les bénévoles intéressés à fonder un conseil d’administration, avant d’entamer des projets d’envergure. »
Menée l’hiver dernier, avec l’aide du Conseil de coopération de l’Ontario (CCO), une consultation communautaire avait conclu à la constitution du réseau soit en comité d’un organisme existant, soit en association autonome, d’ici la fin de l’année 2018.
« Les recommandations du CCO et le soutien de l’ACFO Régionale Hamilton ont été très bien accueillis et nous ont permis d’avoir une vision claire de ce vers quoi on veut aller, estime-t-elle. Pour réussir, nous avons cependant besoin d’un groupe plus large et mieux établi. Avec des fondations plus solides et soutenables, nous serons en meilleure position pour agir. »
En attendant, entre pique-niques, sorties au cinéma et club de lecture, les rassemblements s’enchaînent à Guelph et le groupe Facebook s’agrandit progressivement, comptant 248 membres à ce jour.
« On aimerait rejoindre plus de parents d’élèves des écoles de la région mais c’est un temps de l’année très occupé. Ce n’est pas évident. Ça ne fait qu’un an que le Réseau existe, alors on reste optimiste, poursuit Mme O’Rourke que la communauté retrouvera le 23 juin à la Franco-Fête de l’Association des francophones de Kitchener-Waterloo (AFKW) et le 12 août lors d’un pique-nique au petit pavillon du parc Riverside de Guelph.
Photo (Courtoisie Réseau-Franco Guelph) : une trentaine de personnes ont participé au 6 à 8 du Réseau-Franco Guelph.