La politique, la démographie et l’économie changent constamment, d’où la nécessité de mettre à jour les atlas. Les Éditions Larousse viennent de publier l’Atlas socio-économique des pays du monde 2017, un outil de recherche que plusieurs écoles voudront placer sur les rayons de leur bibliothèque.

On commence d’abord par des indicateurs statistiques, puis une série de cartes thématiques : population, environnement, éducation, économie, niveau de vie, langues et religions. On passe ensuite à chaque pays (ils sont présentés selon un regroupement par continents). Un pays a droit, en moyenne à une ou deux pages. Certains en ont trois (Canada, Russie, Chine). De plus petits pays n’ont même pas une demi-page. La France (pays de la publication) jouit de 32 pages!

Les fiches proposent le plus souvent des données de géographie physique, de démographie, d’économie et d’histoire. Plusieurs pays ont droit à une carte et parfois à un tableau. C’est le cas pour le Canada, où le tableau indique le nom de chaque province et territoire, leur population et leur capitale. Les repères historiques canadiens vont de 1534 (Jacques Cartier) à 2006 (Stephen Harper).

L’Atlas fait parfois des regroupements pour présenter jusqu’à trois pays en deux pages. C’est le cas pour Comores, Maurice et Seychelles. On trouve même quatre pays en deux pages : Kiribati, Samoa, Tonga et Tuvalu. Quelle que soit la longueur de la fiche, on apprend toujours la superficie, la population, la nature du régime politique, la capitale, le chef d’État et/ou le chef de gouvernement, les langues officielles et la monnaie.

Les 240 cartes et planisphères sont en couleurs. Une des cartes porte sur les abonnés à la téléphonie mobile (très élevée en Russie et en Argentine). Un glossaire donne la définition de termes comme « dette publique brute, indice de Gini, taux annuel d’inflation, empreinte écologique », etc.
Enfin, voici deux chiffres sur le petit État de la planète, le Vatican : 0,44 km2, 820 habitants. Les données ne sont pas disponibles pour la dette publique brute, le taux de chômage, le taux de croissance de PIB, le tourisme et j’en passe.

Cet Atlas socio-économique des pays du monde 2017 est facile à consulter, agréable à lire et, surtout, très instructif.

Paul-François Sylvestre